Jour Zéro

Jour Zéro

Nouvelle

Le défilement sans personnalité des lignes de chemins de fer tue la saveur du nomadisme. Depuis la vitre de la voiture qui m’emmène dans le pays basque les rails aimantent mes yeux, je n’arrive pas à décrocher mon regard pour observer le paysage campagnard. Les rails sont ennuyeux et d’une couleur grinçante. Un rouge rouille empreinte du temps sans cesse répété. Le même temps qui structure ma vie en cycle et qui m’a conduit à mener une quête pour éviter l’usure…